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Ilustration de telomeres visibles aux extremites des chromosomes

T’as de beaux télomères, tu sais…

Ilustration de telomeres visibles aux extremites des chromosomes

Comment vivre mieux et plus longtemps ? Voici la grande question qui occupe le cardiologue et nutritionniste Fréderic Saldmann. Le succès de ses conférences et de ses ouvrages tels Le meilleur médicament, c’est vous ! ou La vie et le temps – les nouveaux boucliers anti-âge, tient sans doute à la simplicité des conseils qu’il prodigue. Gestes de bon sens ou petites habitudes à changer, la longévité en bonne santé serait à la portée de tous. A l’en croire, toute mort avant 120 ans serait même prématurée.

Les télomères, ces petits manchons qui se trouvent au bout de chaque chromosome de chacune de nos cellules, jouent un rôle clé dans le rallongement de la vie. Comme l’ont démontré les recherches récompensées  par le Prix Nobel de médecine en 2009, plus les télomères sont longs, plus on vit longtemps. La bonne nouvelle, c’est que leur taille n’est pas figée et qu’on a la possibilité de les rallonger. Il suffirait ainsi de changer ses habitudes sur 10 mois pour en modifier la longueur. Que faire pour cela ?

La première chose est de pratiquer un exercice intensif quotidien, à raison d’au moins 30 minutes par jour sans interruption. Avec pour résultat, une diminution de 40 % des risques de cancer, de maladie d’Alzheimer et de maladies cardio-vasculaires.

Le deuxième élément essentiel est la nutrition : 30 % de calories en moins, c’est 20 % de vie en plus, souligne le Dr Saldmann. On s’est aperçus notamment que des souris qui jeûnaient un jour par semaine avaient 20 % de cancers en moins. Chez l’être humain, on sait qu’un jeûne régulier  de 12 à 16 heures en buvant simplement de l’eau ou des tisanes diminue les allergies, l’asthme ou les rhumatismes. Pour manger moins, le nutritionniste recommande des coupe-faim naturels comme deux carrés de chocolat noir à 100 %, trois sardines (qui resteront 9 heures dans l’estomac), ou bien  une pause de 5 minutes avant de se resservir afin de  stimuler le centre de satiété du cerveau.

Il faut enfin se préserver des éléments cancérigènes comme les pesticides ou les aliments brûlés. Certaines données sont plus qu’éloquentes.  On sait par exemple que la peau de la pomme concentre 90 % des pesticides du fruit, ou que le fait de manger trois centimètres de croûte brûlée  sur un poisson, une pizza ou du pain est aussi nocif que de fumer 200 cigarettes.

Le sommeil est également très important, l’idéal étant de dormir entre 7 et 8 heures par jour dans le noir complet, pour le rendre optimal. Le cerveau a également besoin d’être stimulé : lorsqu’on sait que trois semaines de vacances suffisent pour perdre 20 points de quotient intellectuel, le fait, au contraire, de multiplier les apprentissages et les expériences nouvelles, rend le cerveau plus performant.

A chaque seconde, nous produisons 20 millions de cellules destinées à remplacer les cellules usées ou mortes ; le problème est que plus on avance en âge, plus les erreurs de copie augmentent,  favorisant les risques de cancer. A chacun, donc, d’adopter les bons gestes !

 

 

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