Assistance Retraite

Une 4ème dose pour les plus vulnérables

Depuis le 14 mars 2022, les personnes âgées de plus de 80 ans sont éligibles à une 4ème dose de vaccin contre le Covid-19. Une 4ème dose jugée nécessaire mais pas obligatoire

Le 14 mars 2022 est une date que l’on ne risque pas d’oublier de sitôt. En effet, elle correspond à la levée d’une partie des restrictions imposées par le gouvernement, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Deux mesures continuent toutefois de rester en vigueur : le pass sanitaire et le masque chirurgical. Le pass sanitaire doit être présenté dans les établissements de santé, les Ehpad… Idem pour le masque, mais il doit être aussi porté dans les transports en commun.

Au sujet de la vaccination, la 4ème dose ne concerne pas tout le monde. Elle est destinée en priorité aux personnes âgées de plus de 80 ans, mais également aux personnes immunodéprimées. Cela concerne, les patients dont le système immunitaire est affaibli à cause d’une greffe d’organe, d’un cancer ou d’une insuffisance rénale.

Cette 4ème dose n’est pas obligatoire mais recommandée par le gouvernement qui suit l’avis du conseil scientifique. Selon Alain Fischer, médecin immunologue, les personnes âgées ont « un système immunitaire moins fort et résistant que les plus jeunes », notamment « une capacité de mémoire immunitaire qui s’affaiblit significativement ». La France n’est pas le seul pays à avoir proposé une dose supplémentaire. Des pays tels qu’Israël, le Danemark, la Hongrie, l’Espagne ou encore l’Allemagne, ont déjà mis en place une 4ème dose. Et les retours sont concluants. En Israël, cette mesure a été adoptée début janvier, et selon, le ministère israélien de la Santé, elle permettrait de multiplier de trois à cinq fois les anticorps par rapport à la troisième dose.

Cette quatrième injection, est considérée comme une deuxième dose de rappel. Elle doit être réalisée minimum trois mois après la troisième injection. Cette dose de rappel vaccinal doit se faire avec un vaccin à ARN messager, soit Pfizer ou Moderna, quels que soient les vaccins utilisés précédemment.

Deborah Meimoun