Assistance Retraite

Des papilles qui pétillent pour papi et mamie !

Le chef étoilé Julien Diaz, a concocté un repas gastronomique pour les 80 résidents d’un Ehpad à Marseille. Toutes les saveurs sont permises. Le seul mot d’ordre : préparer un repas mixé ! A vos papilles…prêts…dégustez !

Qui n’a jamais rêvé d’avoir un chef cuisiner à domicile ? 80 résidents de la maison de retraite Longchamp à Marseille ont eu la chance de déguster un déjeuner concocté par un chef étoilé…Et pas n’importe lequel ! La crème de la crème : Julien Diaz ! Son restaurant Saisons fermé, il a décidé de se rendre utile autrement : “Je n’avais rien à faire chez moi avec le restaurant fermé, je trouvais ça plus intéressant de prendre du temps pour de belles causes ». Et le chef étoilé n’en est pas à son premier élan de générosité. En décembre dernier, pendant la période de Noël, il avait préparé un repas pour le Secours Populaire.

Cette fois-ci, c’est grâce à deux jeunes étudiants que l’opération a pu se réaliser. Mario Boulanger et Thomas Roux, tous deux fondateurs de la société de restauration évènementielle Wilchef ont été contactés par la directrice de l’Ehpad Audrey Giaime. Les deux jeunes entrepreneurs ont mis en place toute la partie logistique ainsi que le menu, de concert avec Julien Diaz. Le but étant de faire découvrir de nouvelles saveurs et d’offrir un vrai moment de partage aux résidents de cet Ehpad.

Petite particularité de ce déjeuner : préparer un repas gastronomique mixé ! Mais pas question de se mettre la rate au court-bouillon ! En deux coups de cuiller à pot, le chef Julien Diaz a élaboré un menu qui va vous ouvrir l’appétit ! Œuf mimosa-crème de poutargue, accompagné d’un velouté de fane de radis pour l’entrée. Suivie d’un rôti de veau, d’une purée de potimarron et châtaigne, d’une crème de champignons et enfin, en dessert, un blanc-manger poire, avec une meringue italienne et un coulis d’hibiscus. De quoi réveiller les papilles de ces 80 résidents, qui n’en ont fait qu’une bouchée !

Et le moins que l’on puisse dire, est que ces résidents ont vraiment été traités aux petits oignons !

Deborah Meimoun